Monday, August 9, 2010


حكمة اليوم


السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

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Thursday, August 5, 2010

Il est trop tard, M. Belaiz !

Nous caressions le rêve d’y échapper, « pas cette fois, ils n’oseraient pas », nous sommes-nous dit…Mais non, nous n’y échapperons pas, pas même cette fois, ELLE nous a rattrapés un mardi matin, lâchée comme un obus de la bouche ulcérée du ministre de la Justice, garde des Sceaux : « La campagne médiatique vise ma personne et d’autres cadres de l'Etat ». ELLE ! Compacte, émue, indignée, tremblante, accusatrice…LA PHRASE qui blanchit les puissants et accable les bouseux journalistes. Cousine germaine de l’autre, « La main de l’étranger », mais un peu plus agacée. Accusés, levez-vous ! « La campagne médiatique vise ma personne et d’autres cadres de l'Etat ». La même phrase depuis octobre de cette année-là, depuis Betchine, depuis toujours... Pas une ride ! «La publication de ces informations s'inscrit dans le cadre d'une campagne qui vise à porter atteinte à ma personne et à celles d'autres cadres de l'Etat algérien». Il sait tout, le ministre ! Il n’emploie pas le conditionnel. Il sait. Il sait qu’il y a un complot contre l’irréprochable Etat algérien, mais il n’en dit pas plus.




Oui, je l’avoue, nous caressions le rêve d’y échapper, « pas cette fois, ils n’oseraient pas », nous sommes-nous dit…Pas après l’affaire Khalifa, pas après le scandale Sonatrach, pas après le scandale de l’autoroute, pas après tout ce qu’on a fini par savoir sur eux…Ils n’oseraient pas s’offusquer. Qu’a-t-on besoin de fomenter campagne contre un régime classé parmi les plus corrompus du monde ? L’Etat de M. Belaiz n’a pas attendu Salima Tlemçani pour se faire une réputation de forban. Il s’en est chargé lui-même. Avec maestria. Par de grands garçons comme Chakib Khelil et sa bande, par l’ancien président de l’Assemblée nationale Saâdani, auteur d’un cambriolage mémorable, par le syndicaliste du pouvoir Sidi Saïd, par le wali Bouricha, et par quelques dizaines d'autres qui s’épanouissent dans le silence de l’obscurité.


Mais non, nous n’y échapperons pas, pas même cette fois… Accusés, levez-vous ! Vous avez rappelé au bon peuple ce qu’il savait déjà, que la tête est pourrie, que le pouvoir d’un dictateur se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. Et c’est déjà insupportable.


Il est trop tard, M. Belaiz !


Trop tard pour s’indigner. Trop tard pour les couleuvres. Trop tard pour tout

Il y a trente ans, le Printemps berbère : déjà « la main de l’étranger »…

L’Algérie célèbre cette année le trentième anniversaire du printemps berbère. Cela fait donc 30 ans qu’une partie des Algériens est sortie dans la rue pour revendiquer ses droits à la reconnaissance de son identité et, partant, plus de libertés et de démocratie dans une Algérie qui n’avait que 18 ans d’indépendance.

Trente ans ont passé. Mais, depuis ces événements, les premiers de cette envergure en Algérie, beaucoup de choses sont passées et ce séisme a donné des répliques, parfois beaucoup plus douloureuses que la secousse initiale. Car, si dans l’immédiat les responsables de l’époque ne parlaient que de «revendications culturelles», les choses ont beaucoup évolué par la suite. «L’examen du dossier de la culture doit obéir aux mêmes méthodes utilisées pour les autres dossiers. Nous ne permettrons pas que des questions nationales soient débattues dans la rue de façon anarchique qui compliquerait encore les choses au lieu de les résoudre…», avait affirmé le chef de l’Etat de l’époque, Chadli Bendjedid qui, comme beaucoup de responsables et même de journalistes, voyait dans ce soulèvement «la main de l’étranger» ou «la main de l’impérialisme», comme l’avait écrit un journaliste à la Une du journal gouvernemental El Moudjahid.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de l’époque, Abdelhak Bererhi, parlait, quant à lui, du «patrimoine culturel et populaire et de sa valorisation». Mais les temps ont prouvé qu’il s’agissait bien d’autre chose que cela. En effet, une année après ce «printemps» des heurts, plus ou moins graves, avaient secoué le 19 mai 1981 la faculté centrale d’Alger. D’autres événements, notamment à la Casbah d’Alger puis à Constantine en 1986, devaient confirmer qu’une ère nouvelle était arrivée. Viendra ensuite octobre 1988 qui avait constitué une sorte de trop-plein des frustrations populaires. Se mêlaient les revendications sociales aux aspirations politiques. Des morts, des disparus et de blessés. En fin de compte, les Algériens auront droit à une Constitution en 1989, consacrant officiellement l’ouverture et à plus de 15 ans de violence.
La Kabylie, quant à elle, est restée sur cette frustration de voir ses revendications mises de côté.
Ainsi, en 1994-1995, des milliers d’élèves et d’étudiants de Kabylie avaient observé une année de grève. Les principales revendications étaient : tamazight à l’école et tamazight langue nationale et officielle. C’était «la grève du cartable». Cette année blanche avait abouti, en avril 1995, à la création du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) et l’introduction de tamazight dans l’enseignement, même si c’était de façon facultative. Cette nouvelle donne - précédée en 1989 et 1990 par la création de deux départements, devenus instituts, de tamazight à Tizi Ouzou et à Béjaïa, avant un troisième récemment à Bouira- n’a pas vraiment donné les résultats escomptés, vu son caractère symbolique. Les frustrations enfouies refont surface trois ans après. L’assassinat, le 25 juin 1998, du chanteur engagé Lounes Matoub avait fini par raviver les tensions. Des émeutes violentes avaient secoué toute la Kabylie suite à cet attentat non encore élucidé. Certains avaient, malgré tout, crié à la thèse islamiste.
En avril 2001, alors que la Kabylie se préparait à fêter son «printemps», un autre «printemps», noir celui-là, était né. Le 18 avril, un jeune lycéen, Guermah Massinissa, était tué par un gendarme à l’intérieur de la brigade de Béni Douala. Deux jours après, deux collégiens d’Amizour furent provoqués par un gendarme. C’est le début d’un cercle infernal qui aura duré au moins trois ans. Le bilan cette fois-ci est lourd. Très lourd. 126 jeunes sont tués à la fleur de l’âge par les gendarmes qui tiraient, durant des journées entières, à balles réelles sur des manifestants sans armes. La commission d’enquête diligentée et présidée par le juriste Mohand Issad a remis un rapport au président de la République. Huit ans après, ni les résultats ni les sanctions ne sont connus du grand public.Ce drame a conduit, tout de même, à un nouvel acquis. En effet, le 12 mars 2002, les deux chambres du Parlement réunies avaient introduit tamazight «également langue nationale» dans le fameux article 3-bis de la Constitution. Quant au dialogue entamé dès janvier 2004 entre le mouvement des archs et le gouvernement sous la conduite d’Ahmed Ouyahia, il s’était brusquement arrêté en janvier 2005. Seules les indemnisations -et encore- sont à peu près réglées. Depuis, une chaîne de télévision a été créée.
Quant aux autres promesses, liées notamment à la promotion de la langue en même temps que la création d’une académie, sont restées lettre morte. Comme beaucoup d’autres promesses d’ailleurs.

PETITION du COMITE VERITE ET JUSTICE SUR L’ASSASSINAT DE LOUNES MATOUB

Dix ans après le lâche assassinat de Lounès MATOUB, le 25 juin 1998, malgré des demandes de justice incessantes et une pression permanente de l’opinion nationale et internationale, les pouvoirs publics n’ont engagé aucune démarche susceptible d’aider à élucider le meurtre d’un symbole régional et national rebelle du long combat pour l’identité et la langue amazigh, la liberté et la démocratie en algérie. Loin s’en faut ! Le pouvoir n’a cesse de manœuvrer tour à tour à travers ses institutions de sécurité et l’appareil judiciaire et ses relais politiques locaux implantés en Kabylie pour tantôt désigner d’office le (s) assassin(s) par voie médiatique et extrajudiciaire et tantôt par l’intox à l’égard de sa famille, ses amis et de toutes les personnes éprises de justice pour faiblir les convictions et lasser par l’usure la population notamment la jeunesse dépossédée depuis 10 ans de son rare porte-voix et celui des démunis et des laissés pour compte.


Dix après cet assassinat suivi d’émeutes ayant fait trois jeunes victimes, une audience pour traiter de l’affaire de l’assassinat de Lounès MATOUB est programmée dans l’opacité, en catimini, en pleine période estivale, par le tribunal criminel de la cour de justice pour le 09 juillet 2009 ; nous signataires du communiqué ci-dessus exigeons instamment la réouverture immédiate du dossier de l’affaire de l’assassinat de Lounès MATOUB :
- Convoquer et auditionner tous les témoins oculaires et autres de l’assassinat ;
- La reconstitution des faits en présence des témoins de la scène de l’assassinat ;
- Confier l’étude balistique à un bureau d’experts indépendant ;
- Convoquer toutes les personnalités et responsables politiques algériens auteurs de déclarations autour de l’assassinat.
Comme nous demandons :
- L’arrêt immédiat des pressions, intimidations et menaces à l’encontre des membres de la famille de Lounès MATOUB et de la fondation éponyme ;
- La protection des témoins ;
- La restitution des effets et objets personnels dérobés du véhicule de Lounès MATOUB après son assassinat.
PREMIERS SIGNATAIRES :
Nna Aldjia MATOUB , Malika MATOUB, Larabi ROUIFED (fondation MATOUB), Ferhat Mehenni (homme politique kabyle et chanteur), Abdenour ABDESLAM (écrivain),Professeur Mohand ISSAD (avocat),Me Rahem Kaci (avocat),Abdelhak Bererhi(CCDR),Ali Yahia Abdenour (fondateur et ex- président de la LADDH), Belaid ABRIKA ( Mouvement citoyen), TAKFARINAS (chanteur), Commandant Azzedine (CCDR), Bélaid TAGRAWLA ( artiste chanteur), Feroudja MOUSSAOUI (Collectif des femmes du printemps noir), Abdellah BENARBIA (avocat), Nacéra HEDDOUCHE (avocate), Touazi Louisa Malika( journaliste), Boudjemaâ GUECHIR ( pdt LADH), Chérifa KHEDDAR (pdt Association DJAZAOUROUNA),Madjid AIT MOHAMED(CDDR), Amirouche LAOUDI (fondation MATOUB),Si Mohamed Baghdadi(FSA), Chenounou Mohamed (médecin), Med Ameziane BACHTARZI (SG Fondation MATOUB),Mohammed HAOUCHINE (journaliste), , MAKHLOUFI Dalil (Président de l'association culturelle berbère Tagmats de Lyon), Ali MOUZAOUI (réalisateur), Mohammed GAYA (auteur), Djamel BENABI (journaliste), Moulay Chentouf (Militant MDS), , ,Lounès KHELOUI (chanteur), Hacène AHRES (chanteur),Said KHAZEM (chanteur), Said GADA (journaliste), Salem KLARI (journaliste), Lakhdar SIAD(journaliste),Mourad HAMAMI (journaliste),Hamid Amour (association Amgud),Kader LAZRI (pdt comité supporters JSK),Abdelhafid YAHA (officier de l’ALN,fondateur du FFS),Lhossaine AZERGUI (journaliste, Maroc), Touazi Louiza Malika (journaliste), Abdellah BENARBIA (avocat), Si Mohamed BAGHDADI (FSA), Nordine MEDROUK (Fondation MATOUB),Madjid Ait Mohamed (CCDR),Ferroudja MOUSSAOUI (CFPN), El Hachimi TOUZAN (Amusnaw), Ali GHERBI (Mouvement citoyen),Mustapha MAZOUZI (citoyen),Yahia TOUFIK (ingénieur), Ali MEZIANE (chanteur),Chafai BOUAICHE (journaliste),Mokrane Ait SAADA (cinéaste),Chérif AGGOUN (cinéaste),Ali ATTAB (cadre gestionnaire),Hamid GOUGUEM (universitaire),Hassina GOUGUEM (universitaire) ,Nordine MEZALLA (journaliste),Linda MEZALLA (enseignant),HICHAM Le HIC (caricaturiste),Said Kaced (citoyen), Makhlouf BESSA (médecin),Ahmed BENNABI (journaliste), Ali CHEBLI (journaliste),Ahcène CHERIFI (ex-détenu politique),Mahiout MERHAB (cadre associatif),Hocine BOUYEFLOU (PES),Smail MERABET (universitaire),Linda MERABET (universitaire),AIT RAMDHANE Ali (enseignant),Samir BEDDOUHANE (traducteur),Hocine REDJALLA (réalisateur),Association culturelle AGHBALOU,Association Tarwa N Gaya,Asso. AMUSNAW, Asso.Tarwa Umazigh (Béjaia),Djaffar ABDEDOU (coordinateur des associations culturelles amazighs de la wilaya de Bouira),Association TAGHARMA (Bouira),Asso. TADUKLI (Haizer),Ass. TIMLILIT (Bouira),Asso. TAGRAWLA (Béni Douala), collectif ITHRAN (Takerbouzt, Bouira),Asso. TANEFLIT (Draa El Mizan),Nehar amar (Président de l'association culturelle franco berbère Annemasse),Djemaoui Redouane ( Président de l'association culturelle berbere Imaziren Idhourar de Vaux en Vélin),Mammeri Mohamed(Président de l'association culturelle berbère stéphanoise),CHIBI Aomar( AKFADOU Production),Sihem Stiti (Chanteuse),Ferhat Iguercha (Chanteur), ,CHIBI Massinissa (Producteur),LAHLOU Thiremt (chanteur),AGRAW Boudjemaâ (Chanteur),Barrache Mohand (Président Taferka),KOULALI Kamel dit Kamal Tarwiht (Animateur BRTV),Karim AZUL (BRTV), Abdelkrim BENCHICOU (citoyen), Nacer Nait Ali chercheur, HAREB Khelifa Montréal Québec, Medjeber Smail, SHAMY artiste, écrivain, co-fondateur du groupe Les Abranis, Olivier Lecour GRANMAISON Universitaire Ecrivain, AMIAR HASSEN universitaire

Assassinat de Tounsi

Contrairement à la version du ministère de l’intérieure qui parle d’acte de démence, nos informations indiquent clairement qu’il s’agit d’un acte réfléchi et froidement exécuté. Selon nos informations recueillies à Alger, le directeur général de la sureté nationale, M Ali Tounsi, a été assassiné dans son bureau jeudi 25 février à 10h du matin. Ce jour là, il a rendez vous avec M. Oultache Chouaib, directeur de l’unité aérienne de la sureté nationale, (la flotte d’hélicoptères de la police) basée à Dar El Beida. Depuis quelques temps, les relations entre les deux hommes se sont détériorées. A la suite d’un différent entre les deux hommes, M. Ali Tounsi, patron de la police depuis près de quinze ans, a fait comprendre à M. Oultache Chouaib qu’il ne comptait plus sur son travail et qu’il envisageait de le mettre à la retraite, tout comme d’autres cadres de la DGSN. Cette décision n’était visiblement pas du gout de l’ancien militaire. Ce colonel à la retraire, âgé de 64 ans, pilote d’aviation, est parfaitement sain d’esprit et il n’est pas du genre à se laisser faire. Lors de ce rendez vous, il entendait bien le faire comprendre à son patron. M. Oultache arrive à 10h précise et les deux hommes s’enferment dans le bureau de Tounsi. Les deux hommes s’enferment dans l’immense bureau du patron de la police. Une fois à l’intérieur, le colonel sort son arme et tire froidement cinq balles sur Ali Tounsi qui décède dans son bureau. Son premier forfait accompli, l’homme sort. Il demande à la secrétaire de Tounsi, qui n’a rien vu ou entendu ( Le bureau du DGSN est insonorisé) d’appeler d’autres responsables de la DGSN. Le chef de la sécurité d’Alger arrive parmi les premiers sur les lieux. Il voit l’assassin avec une arme à la main. Eclate alors une fusillade qui fait plusieurs blessés dont M. Oultache. L’assasssin, touché, est évacué vers Ain Naadja avec les treize autres personnes blessées dans la fusillade dont le directeur de cabinet de Ali Tounsi et le chef de la sureté d’Alger.

Pourquoi le ministère de l’intérieure veut il faire croire à un acte de démence, alors que les conflits entre des cadres de la DGSN et le ministère de l’intérieure sont un secret de polichinelle. A plusieurs reprises, en 2008 et en 2009, des décisions de Ali Tounsi, de nominations de hauts cadres dans l’institution qu’il dirige, n’ont pas été validé par son ministre de tutelle, Yazid Zerhouni. Les désaccords entre les deux hommes sur les nominations des cadres à des postes sensibles sont sorties du cercle restreint et se sont retrouvées dans la presse.

Quel mobile a t-il donc poussé un homme de 64 ans, expérimenté, à commettre l’irréparable? Il faudra trouver autre chose que la version de la démence pour expliquer un geste pareil dans un contexte politique perturbé. Il faudra probablement attendre l’enquête pour comprendre les véritables motifs d’un tel acte, à condition, bien sur, qu’on ne cherche pas à se cacher derrière la folie pour éviter de chercher dans la raison.

Tuesday, August 3, 2010

UNE CEREMONIE POUR PRIMER LES LAUREATS DU BAC A TIZI OUZOU








La maison de la culture « Mouloud Mammeri » de Tizi Ouzou a abrité le jeudi 15 juillet, une cérémonie regroupant les lauréats du baccalauréat , session juin 2010, venus des cinq wilayas du centre, à savoir Blida , Bouira , Médéa, Tipaza, Boumerdes et Tizi Ouzou.

Au total 123 admis avec une moyenne supérieure à 17, ont été récompensés ce jour, lors d’une cérémonie présidée par monsieur Amar Ghoul, ministre des travaux publics et représentant de son excellence monsieur le Président de la République.

En présence de monsieur le Wali, du Président de l’Assemblée Populaire de la Wilaya, des autorités civiles et militaires, de la famille du secteur de l’éducation des wilaya sus citées, les candidats admis au bac était conviés individuellement a rejoindre le podium pour le recevoir les félicitations et le cadeau offert.

A noter qu’a son arrivée à Tizi Ouzou, monsieur le ministre, a marqué une halte au niveau de l’échangeur de Tadmait et de Bouai
La cellule de communication
Posté le 18 juillet 2010
Tizi Ouzou , carrefour des cultures
La 5 éme édition du festival arabo africain des danses folkloriques dont le coup d’envoi a été donné le samedi 17 juillet, a connu la participation de 18 troupes dont huit délégations étrangères venues de la Palestine, la Syrie, la Jordanie et la Tunisie pour les pays arabes et quatre troupes africaines venues du Mali, le Sénégal, la Cote d’ivoire et la guinée.
Coté Algérien, la participation des troupes locales et nationales, enregistre la présence de 10 troupes venues de Constantine, Khenchela, Illizi, Mascara Tlemcen, Sidi Belabes et Tizi Ouzou, comme on retient la participation d’une troupe issue de l’immigration en France. Au total 290 participants dont 152 étrangers et 138 nationaux prendront part à ce Rendez-vous.
Certaines localités de la région ( azzefoun , tigzirt ,,maatkas ….) profiteront des passages de ces troupes qui animeront des soirées au niveau de certains sites retenus pour la circonstance. En marge de cette animation, un colloque sera organisé ayant pour thème central « la symbolique dans les danses populaires africaines », avec la participation de plusieurs chercheurs et anthropologues de la cote d’ivoire, le Niger et le Burkina Faso et l’Algérie.
Une exposition et un marché du festival sont également prévus du 17 au 21 juillet sous le thème « Afrique, mère des arts et des cultures ». A cet effet tous les espaces de la maison de la culture seront consacrés pour la culture africaine.
En marge de ce festival, la fête de la poterie et du bijou était également au rendez vous, .c’est ainsi que le ministre du tourisme a inauguré le jeudi 15 juillet l’ouverture de la fête de la poterie à Maatkas et qui a connu la participation de plusieurs artisans locaux et nationaux. Pour ce qui est de la fête du bijou, celle-ci a été organisée au niveau de la localité de Beni Yenni avec la participation de plusieurs artisans.
Pour une action commune de développement local,
Partenariat et regroupement d’entreprises / bureau d’études à l’ordre du jour
Le Centre des Ouvres Sociales de la wilaya a abrité la journée du mercredi 07 juillet 2010, deux rencontres, regroupant les secteurs névralgiques (hydraulique, travaux publics, bâtiment…jeunesse, formation professionnelle…) avec les entreprises de réalisation et les bureaux d'études implantés au niveau de la wilaya.
l’objectif de ces rencontres est d’informer les entreprises locales sur le programme d’investissement inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 .
L’occasion pour les autorités locales (administration et assemblée), de sensibiliser les présents sur l’importance de ce programme et la nécessité de mettre en place les moyens de réalisation pouvant le prendre en charge.

Renforcer les capacités de l’entreprise en moyens humains et matériels reste l’unique solution de l’avis de monsieur le wali pour mener à terme l’action de développement. A ce titre, lors de son intervention, le wali de Tizi Ouzou a mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’un mécanisme de partenariat entre administration publique et entreprises de réalisation permettant une meilleure gestion des différents projets. Il a également insisté sur la notion du regroupement des entreprises et bureau d’études en vue de mettre sur pieds une dynamique de réalisation dotée de moyens humains et matériels considérables. Le wali a insisté sur l’aspect technicité et performance des cadres. L’entreprise selon le wali ne peut évoluée à son sens, sans un encadrement spécifique et spécialisé. Le recrutement d’un personnel qualifié, reste une condition de réussite pour l’entreprise et le bureau d’études. Cédant la parole à monsieur le Président de l’Assemblée Populaire de la Wilaya, monsieur BELLABAS dira que l’action de développement de la wilaya repose sur la conjugaison des efforts de tous les partenaires, que l’assemblée populaire accompagnera l’administration locale dans sa démarche de développement, que des journées d’information seront organisées au niveau de l’APW, en vue de sensibiliser les entreprises publiques, bureau d’études autour de cette thématique.

Quant au directeur du logement et des équipements publics, ce dernier considère que l’outil de réalisation se compose de plusieurs partenaires dont l’entreprise publique, le manque de moyens matériels et humains freine considérablement l’avancement des chantiers, l’unique solution réside dans le regroupement des entreprises et bureaux d'études et ce en partenariat avec les pouvoirs publics.

A noter que le directeur de la planification et de l’aménagement du territoire a présenté une communication sur les projets retenus dans le quinquennal et dont l’enveloppe financière s'élève à 265 031 millions de DA. A titre illustratif, nous retenons les secteurs suivants :
Habitat et Urbanisme : 74 764 millions de DA
Ressources en eau : 43 562 millions de DA
Travaux publics : 72 880 millions de DA
Education nationale : 9 347 millions de DA
Enseignement Supérieur : 7 315 millions de Da
Formation et enseignement professionnels : 3 764 millions de DA
Santé : 3 105 millions de DA
Aménagement du territoire, environnement et tourisme : 344 millions de DA
Jeunesse et sports : 3 914 millions de DA
Culture : 2 317 millions de DA
Agriculture et développement rural : 12 682 millions de DA
Pêche et ressources halieutiques : 100 millions de DA
Energie et mines : 23 750 millions de DA
PME et Artisanat : 95 millions de DA
Commerce : 247 millions de DA
Poste et TIC : 504 millions de DA

Travail, Emploi et Sécurité Sociale : 115 millions de DA

Solidarité Nationale : 290 millions de DA

Moudjahidine : 611 millions de DA

Affaires religieuses : 250 millions de DA

Communication : 600 millions de DA

Justice : 1 000 millions de DA

Intérieur : 3475 millions de DA















La cellule de communication



Posté le 08 juillet 2010







La commémoration du 05 Juillet
La célébration du 05 juillet s’est poursuivie au niveau de toutes les localités de la wilaya par l’organisation de plusieurs festivités. Au chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, la délégation de la wilaya, conduite par monsieur le Wali, en compagnie du président de l’Assemblée Populaire de la wilaya, des autorités civiles et militaires, s ‘est rendue au carré des martyrs de M’Douha pour La levée des couleurs et le dépôt de gerbes de fleurs, en présence des membres de la famille révolutionnaire.
Au niveau de la maison de la culture, le wali de Tizi Ouzou, a donné le coup d’envoi de l’ouverture de la semaine culturelle de la wilaya de Tindouf, où un palmarès culturel varié et très riche est entreposé au niveau du hall de la maison de la culture avec l’installation d’une Kheima .Un décor sublime est offert à la population de la région qui découvre la richesse de notre patrimoine culturel émanant du sud du pays.
Une cérémonie de remise de grades aux officiers promus de la protection civile, a été organisée à l’occasion, au salon d’honneur de la wilaya. Le Directeur actuel a été promu au grade de colonel, un capitaine au grade de commandant et deux femmes médecin au grade de capitaine.

Réception et mise en service de projets dans certaines localités à Tizi-Ouzou
A l’occasion de la célébration des festivités de 05 juillet, le wali de Tizi Ouzou a procédé ce jour en compagnie du président de l’assemblée populaire de la wilaya, des autorités civiles et militaires à l’inauguration de plusieurs projets.
La première halte marquée par la délégation, était au niveau de l’échangeur sis à Tadmait où des explications ont été fournies par le directeur des travaux publics. Cet ouvrage reparti en lots (ouvrages d’art et lot route) était confié à deux entreprises. L’ENGOA, qui s’est chargée de la réalisation de « l’ouvrage d’art » dans un délai de 08 mois, pour un montant de 178 323 327,00 DA. L’ETRHB quant à elle, a pris en charge le « lot route » pour un montant de 377 821 140,84 DA pour un délai de réalisation de 13 mois.
L’impact de ce projet réside dans la suppression des flux de cisaillement RN12/RN25, le désenclavement de la zone d’activité de Tadmaït, assure une nouvelle desserte de la ville, une décongestion de la circulation urbaine et l intégration d’une nouvelle gare routière.
Le wali a instruit le directeur de travaux publics à l’effet de sécuriser et d’assurer l’éclairage tout le long de ce tronçon.
Le deuxième projet réceptionné ce jour, consiste dans la mise en service de gaz de ville dans la localité de Tirmitine. La réalisation confiée à deux entreprises, l’entreprise GHARBI et l’entreprise BENDAHMANE. Ce projet d’un montant de 162.145 MDA, a permis le branchement de 801 familles.
Cette journée s’est caractérisée aussi par l’alimentation en eau potable de la localité de Beni Douala, à partir de la station monobloc de Taksebt et qui touchent 15 villages du chef lieu de la commune, avec un volume de 7 602 m3/jour. Ce projet comporte trois lots confiés à l’entreprise ETRHB, pour « les travaux de canalisation et pièces spéciales, travaux de réalisation de génie civil et station de pompage », alors que le deuxième lot est confié à l’entreprise SNC MEHLEB pour les équipements électriques et électromécaniques.
La cellule de communication
Au grand bonheur de la population locale de Tizi Ouzou, le train Draa Ben Khedda – Oued Aissi a sifflé aujourd’hui. La concrétisation de ce projet est venue suite à la visite de travail et d’inspection qu’a effectué monsieur le ministre des transport dans notre wilaya le samedi 26 juin 2010.
Accompagné des autorités locales, monsieur Amar TOU, a déclaré lors de cette visite, que la ligne ferroviaire reliant Draa Ben Khedda – Oued Aissi via Tizi Ouzou, d’une distance de 24 kilomètres, sera opérationnelle à partir du 28 juin du mois courant.
A noter que lors de sa visite précédente qui date de moins d‘un mois, monsieur le ministre avait émis certaines réserves en vue de réaliser un quai pour les voyageurs.
Financé à concurrence de 13 milliards de DA, ce moyen de locomotion permettra certainement de décongestionner la ville de Tizi Ouzou, d’une part et de soulager pas moins 80.000 voyageurs avec huit dessertes en aller retour.















Présentation du programme quinquennal 2010-2014
Une journée d’information, présidée par monsieur le wali, en présence du président de l’assemblée populaire de la wilaya, regroupant les directeurs du conseil de la wilaya, les chefs de daïra et les élus locaux, a été organisée le 22/06/2010, au centre des œuvres sociales de la cité administrative, en vue de présenter le programme du plan quinquennal 2010-2014 inscrit à l’indicatif de la wilaya.
La wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’une enveloppe globale de près de 265 milliards de DA auquel il faut ajouter le reste des programmes antérieurs qui est de l’ordre de 110 milliards de DA.
Au total la wilaya de Tizi-Ouzou disposera d’une enveloppe globale de près de 375 milliards de da. Ce programme se répartit comme suit :

Habitat : 42 500 logts (dont 22 000 Habitat rural), pour un montant global de 83 Mrds DA

Amélioration Urbaine: (poursuite du programme )pour un montant de 14.78 Mrds DA

Hydraulique: (31 opérations )inscrites pour un montant de 43,56 Mrds DA

Travaux Publics: (14 opérations ) pour 72,88 Mrds DA

Education: (171 classes / 12 Groupes scolaires), (15 CEM), 32 Demi-pension et 10 Lycées pour un montant de 9,34 Mrds DA

Enseignement supérieur: (10.000 places pédagogiques + 5000 lits) 7.31 Mrds de DA

Formation professionnelle: ( 8 INSFP + 2 CFPA) pour 3.75 Mrds DA

Jeunesse et sports : ( 14 opérations) pour 3.91 Mrds DA

Santé: ( 3 hôpitaux + 3 polycliniques ) pour 3.10 Mrds DA

Culture: ( 14 opérations) :dont un institut de formation musicale, un musée régional, salles de spectacles, (02) théâtres de verdure pour un montant de 2,31 Mrds DA

Environnement :( 02 opération ) pour un montant de 235 millions DA

Tourisme : ( 08 opérations) pour 109 millions de DA

Agriculture : ( Fonds soutien agriculture ) pour un montant de 12,68 Mrds DA

Pêche :pour un montant de 100 millions de DA

Énergie : (électrification) : 3500 foyers et (Gaz naturel) : 130.000 foyers, pour 23,75 Mrds DA



PME et Artisanat :( 02 opérations) :pour un montant de 95 millions DA

Commerce : ( 04 opérations) : pour un montant de 247 millions DA

Postes et TIC : ( 02 opérations) : pour un montant de 504 millions DA

Travail et emploi : ( 02 opérations) , pour un montant de 115 millions DA

Solidarité Nationale : ( 04 opérations), pour un montant de 290 millions DA

Moudjahidine : ( 03 opérations ) , pour un montant de 611 millions DA

Affaires Religieuses : ( réhabilitation des mosquées + écoles coraniques ), pour un montant de 250 millions DA

Communication : ( 03 opérations) : pour un montant de 600 millions DA

Infrastructures de la justice : ( 02 opérations), pour un montant de 1 milliard DA.



Infrastructures ratachées aux finances : pour un montant de 16,5 millions DA.

Infrastructures des collectivités locales : (08 opérations) pour un montant de 2,49 Mrds DA.

Infrastructures de la Protection Civile : ( 11 opérations) pour un montant de 960 millions DA.
Dans son intervention, monsieur le Wali dira que la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’un programme ambitieux en matière de développement local, que son aboutissement dépendra de la conjugaison de tous les efforts et de l’adhésion des toutes les parties ( pouvoirs publics, élus locaux, société civile , entrepreneurs et investisseurs en vue de sa réussite.

Monsieur El-hocine Mazouz, a lancé un appel à l’ensemble des élus locaux, pour mener une action de sensibilisation des populations locales sur l’importance de ce programme.

Quand au président de l’assemblée populaire de la wilaya, ce dernier a mis l’accent sur le problème des oppositions qui freine l’action de développement dans notre wilaya.
A noter que les services de la wilaya ont décidé d’organiser des journées d’information et de sensibilisation à travers les 21 dairates, , consacrées à la présentation et la vulgarisation de ce programme. Ces rencontres seront animées par les membres du conseil de wilaya et seront élargies aux comités de villages , mouvement associatif, organisations de masse….ect
Ainsi dix(10) regroupements dans les chefs lieu de daïra sont prévues .Ils débuteront le 24 juin 2010 et prendront fin le 27/06/2010


Le phénomène du glissement de terrain de Ain El Hammam à l’étude

Le problème du glissement de terrain dans la localité de Ain El Hammam, a fait l’objet de l’ordre du jour de la réunion présidait par monsieur le wali au courant de cette semaine, en présence de monsieur le président de l’assemblée populaire de la wilaya ,des responsables du secteur , les élus locaux et le bureau d’études algéro- français représenté par le groupement ANTEA –production et hydro -environnement qui a pris en charge cette l’étude de confortement de cette zone.
Lors de son intervention monsieur BOUDIAF AZZEDINE a présenté les conclusions de cette étude pour laisser la parole au bureau d’études français, qui lui a présenté les solutions retenues pour stopper ce phénomène.Il est à noter que cette étude a permis d’éclairer l’assistance, de même à assurer les autorités locales et la population sur le fait que le glissement est circonscrit sur une surface de 2 hectares et non sur les 10 représentants la surface urbanisable de la commune chef lieu.
Un diagnostic très fin des zones de glissement, a été ainsi présenté par les concernés, un état des lieux suivant une cartographie du sol ont été également présentés, suivi d’une étude topo -métrique accompagnée des mesures en vue de stopper l’évolution de ce phénomène.
Des actions prioritaires sont retenues dans ce sens en amont et en aval, notamment sur le boulevard AMIROUCHE et du coté du marché.
Lors de son intervention, monsieur le wali, a demandé au bureau d’études et à la direction de l’urbanisme de la wilaya de peaufiner encore cette étude et de présenter plusieurs variantes pour une meilleure prise en charge de ce problème.

Monday, August 2, 2010

Malika Domrane : une rebelle kabyle

A ses débuts, quand on la voyait chanter sur scène, elle donnait l'impression d'une jeune fille frivole. Derrière cette apparente frivolité se cachait en fait une petite kabyle révolté, déterminée à bousculer les mentalités héritées de la période coloniale, à briser les tabous au féminin.




Derrière cette jeune fille d'apparence fragile, se cachait aussi une militante en herbe, pour le combat identitaire. Lorsque Malika a poussé son premier cri, en ce jour du 12 mars 1956 à Tizi Hibel (Grande Kabylie), ses parents n’imaginaient pas qu'ils venaient de mettre au monde « un monstre », comme la qualifieront de mauvaises langues, ou une « Tabargaz » ceux qui voyaient en elle une femme sincère, engagée dans le combat pour la dignité de la femme et du peuple kabyle.



Toute petite déjà, elle refusait l'ordre familial établi. Dans la rue elle tenait tête aux garçons de son âge. A L'école, puis au lycée, elle était provocatrice, la première fille à mettre un pantalon, ce qui était exceptionnel durant les premières années post-indépendance. C’était déjà son côté féministe. Pendant les cours d'arabes où elle ne se reconnaissait pas, elle écrivait selon une de ses anciennes camarades, des paroles pour la chorale du lycée, et des poèmes dont « Je ne veux pas de l'arabe ». C’était déjà son côté militante berbériste. Si la célébrité de la chorale du lycée Fadhma N'soumeur de Tizi Ouzou avait dépassé les frontières de la Kabylie, c’était en partie grâce à elle. A quinze ans alors qu'elle faisait encore partie de ladite chorale, elle composa elle-même son premier titre: « Tirga n'temzi » (rêve d'adolescente). Avec ce texte, elle se positionna résolument dans le camp de celles qui se battaient pour l'émancipation de la femme. En même tant, en refusant de remettre le burnous blanc kabyle, au défunt président Boumediene lors de sa visite à Tizi Ouzou, elle se positionna d'une manière spectaculaire, dans le camp de ceux qui se battaient pour la dignité du peuple kabyle. Elle refusait de faire ce geste, qu’elle considérait comme un acte de soumission de la Kabylie au pouvoir central d'Alger, qui jusque là faisait l'omerta sur l’histoire millénaire de l’Algérie.



Sa rencontre avec la grande Marguerite Taos Amrouche, même si c'était dans des circonstances pas gaies (elle était venue enterrer sa mère à Tizi Hibel, son village natal), l'avait enthousiasmée. Elle découvrit l'existence d'une Académie Berbère à Paris (dont Taos fut la principale fondatrice), avec laquelle elle a entretenu une correspondance assidue. En 1969, elle prit part au 1er festival panafricain, dont elle fut une révélation, puisqu’elle obtint une médaille d’or. Les choses s'accélérèrent encore pour elle après son passage à la chaîne 2 de la radio algérienne. Elle enchaîna plusieurs galas qui la firent connaitre au grand public.



Invité par un producteur pour travailler sur un album en duo, elle se rendit en 1979 à Paris pour la toute première fois. Slimane Azam l'avait accueilli en personne à l'aéroport. Pour dire qu'il voyait en elle une grande dame. Même Mouloud Mammeri la présenta à des anthropologues de plusieurs pays, qui faisaient des recherches sur la Kabylie. Elle enregistra donc son premier album, en duo avec Sofiane, qui fit un tabac. Elle venait de rejoindre Idir, Djamel Allam et tous les précurseurs de la chanson moderne kabyle. « Boubrit », l'un des duos de l'album se voulait un texte résolument engagé. Elle y faisait allusion à l'invasion française: « J'ai rencontré Boubtit (Beauprêtre, un colonel français qui avait commit des massacres lors de l'invasion de la Kabylie), a qui j'ai demandé où il allait. Il répondit qu'il allait au pays de Gaïa (Premier roi berbère). » Mais aussi en exaltant les kabyles à s’accrocher à leur courage légendaire, à l’honneur et à la dignité, et à ne pas faire allégeance au pouvoir central d'Alger.



De retour à Tizi Ouzou, un événement lui fournit une nouvelle occasion de manifester son courage, sa détermination et son engagement dans le combat pacifique identitaire et culturel. Avril 80, les étudiants, puis toute la population manifestent contre le déni de notre histoire millénaire. Elle intégra le comité de vigilance de l'université de Tizi. Elle prit une part active, convaincue que c'était l'occasion ou jamais de rappeler au monde entier l'existence d'un peuple kabyle, qu'on voulait spolier de son histoire, de sa culture et de son identité. Pour maintenir la mobilisation, elle chantait aux étudiants et aux lycéens, elle distribuait des tracs. Quel courage pour l'époque et pour une femme ! Les années qui suivirent « le printemps Berbère », ne furent pas de tout repos pour Malika. Elle avait subi des humiliations, des harcèlements policiers et plusieurs gardes à vue et des menaces anonymes, pendant qu'infirmière de formation, elle s'occupait de malades mentales à l'hôpital psychiatrique.



Elle raconta que ces années passées auprès de femmes malades, l'ont forgée et aguerrie. A leur contact elle découvrit la souffrance de femmes qui avait sombré dans « la folie », à cause de la bêtise humaine, celle des hommes surtout. Inceste, adultère, stérilité, absence d'amour... ont eu raison d'elles. Pour les faire dormir, Malika n'avait pas besoin de somnifère, elle leur chantait. Ce qu'elle avait vécu dans cet hôpital l'a endurci et l'a poussée à dénoncer la souffrance des femmes. Elle a alors chanté « L'amour maudit », « Mon amour est mort » et « L'amour insolite », en hommage à ces femmes, avec des textes forts provocateurs. Elle alla plus loin encore, décidée à briser tous les tabous. Elle se présentait pour prendre part aux réunions de l’assemblée du village (tajmat), où ne siègent plus les femmes depuis plus d'un siècle, pour dire ce qu'elle pensait. Elle s'attabla à maintes reprises avec des jeunes dans les cafés, lieux habituellement fréquentés que par les hommes. Entre temps elle fit d'autres duos, avec Matoub Lounès, auquel elle était liée par une grande amitié, et avec Takfarinas.



La témérité la poussa un jour à se rendre avec d'autres militants berbéristes à Batna, dans les Aurès, censée être tout aussi berbérophone que la Kabylie. C'était juste au début des années 90, quand le vent de l'islamisme soufflait sur l'Algérie. C'était vraiment osé de leur part. Devant une foule visiblement remontée par des islamo bathistes, et qui leur jetait des noyaux de dattes, elle mit toute son opiniâtreté, sa force de persuasion pour expliquer aux Chaouis, que les Kabyles se battaient aussi pour eux.



Alors que le terrorisme faisait des ravages, elle préféra s'exiler en 1994 en France. Elle souffrit longtemps de l'absence de ses enfants, qui n'ont été autorisés à la rejoindre (Visas) que 4 ans plus tard. A la même période, le 25 juin 1998, Matoub fut assassiné. Malika en fut très affectée et marquée à jamais. Au Zénith de Paris où l'on rendait hommage à Lounès trois semaines après, elle lancera d'emblée: « Je m'appelle liberté et je refuse d'obéir... Je porte toujours en moi la cicatrice de cette douleur inaltérable.... A chaque souvenir de toi (Lounès), je ne peux réprimer mes larmes qui coulent comme une source intarissable.»



En 2001 la grandeur de son âme se révéla de nouveau. Elle était à l'accueil des blessés du printemps noir, évacués à Paris pour des soins. Elle s'est démenée pour les aider, leur apporter soutien et réconfort. C'était sa contribution au soulèvement de la jeunesse Kabyle contre l'impunité et l'oppression. En 2003 alors que les blessures ne s'étaient pas encore cicatrisées, elle fut sollicitée pour participer à l'année de l'Algérie en France. Tout comme Takfarinas, elle opposa un niet catégorique.



Cette suite d'événements tragiques, a encore aguerri Malika qui souffrait beaucoup. Elle s'offrit alors une grande tournée pour aller au devant du public exprimer sa douleur. Elle se produisit à Montréal, Rome (Où elle s'était inclinée à la mémoire de Jugurtha, mort juste à côté, dans les geôles romaines), puis à Alger. Sur scène le publique découvre une femme plus grave, avec une parfaite maîtrise de ses mélodies. Elle exprimait sa douleur comme l’aurait fait la meilleure des tragédiennes, laissant par moments échapper une lueur d'espoir. A ce titre, elle rappelait Taos Amrouche. Elle ne pouvait empêcher des larmes de couler, et le publique en totale communion avec elle aussi. Rare sont ceux qui peuvent se prévaloir d’émouvoir autant leur public.



En 2006, enfin un hommage bien mérité. L'initiative fut de l'association « Mohand At Lhadj » de Tirsatine (Azazga). Tous ceux qui étaient là, étaient unanimes à qualifier Malika de « Tabargazt » (femme courage). En raison de son parcours, son combat, son courage, on fit d'elle la digne héritière de Fadhma N’ Soumeur, insoumise et militante infatigable. Elle continue à incarner l'exemple même d'une kabyle émancipée, à laquelle se sont identifiées des générations de femmes de Kabylie. C'est un exemple aussi de modestie, de militantisme sincère, de non-conformisme. Elle ne s'était jamais écartée, de la ligne de conduite qu'elle s'était déjà tracée au lycée, en refusant de remettre le burnous à Boumediene. Elle est la fidélité à la lutte par excellence. N’avait-elle pas déclaré un certain Avril 2007 (printemps berbère) : « Je suis sur les traces de notre aïeule Fadhma Ath Mansour, mère des illustres Marguerite Taos Amrouche et Jean Amrouche, qui ont porté haut et fort nos valeurs identitaires à travers le monde. » Telle a toujours été la mission de Malika. Elle n’oubliait jamais ceux qu’elle avait connue, non plus. La preuve, quand en 2008, Méziane Rachid (auteur, compositeur, homme de théâtre radiophonique et réalisateur) perdit l’usage de la parole suite à un AVC, Malika en fut très affectée. Elle s’empressa de lui écrire : « Je désire t'envelopper de toutes les plus belles paroles possibles, pour que tu puisses retrouver l'usage de la parole, car tu as encore tant de choses à dire. Malika c’est aussi cela

Yattafene

Yattafene, commune de Kabylie (Algérie), situé à 43 kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. Le nom Yattafene est le pluriel amazigh (berbère) du mot "attaf" qui signifierait "austère". Ce qui correspond souvent au tempérament de la haute Kabylie.
La commune de Yattafene est composée de deux importants villages et d'une petite ville chef-lieu de la mairie. La commune compte environ 7000 habitants :

Ait-Daoud, village le plus au sud dont les coordonnées sont 36°30'40.00 N, 4°16'32.00 E
Ait-Saada, le plus peuplé des deux villages, sis à ces coordonées 36°31'36.00 N, 4°16'39.00 E.
Souk-El-Had, petite ville sise à ces cordonnées 36°33'06.00 N, 4°15'22.00 E.
Yattafene est délimitée au nord et à l'est par la commune d'Ain El Hammam (ex Michelet), d'Akbil à l'ouest et au sud et de la commune d'Iboudrarène au sud et à l'ouest. La commune de Yattafene dépend de la daïra d'Ath Yenni située à 8 km au nord-ouest dans la commune du même nom, mais pas limitrophe .

Trois écoles primaires.
Une école complémentaire d'études moyennes (CEM).
Deux centres de formation professionnelle.
Trois unités de soins médicaux.
Une salle de sport polyvalente (Arts martiaux, Volley-ball, Handball)
Un stade de football à Souk-El-had

Le MAK franchit un pas dans sa quête d'autonomie de la Kabylie

Caricature : Belkhadem annonce 65% de taux de participation aux élections présidentielles
Projecteur sur : Malika Domrane : une rebelle kabyleLittérature : Tassadit Yacine chez les siens en Kabylie
Village Kabyle Yattafene Vidéo : Equipe nationale algérienne à Khartoum

- Fonctionnement du forum
Annoncé début mai, à l’issue de la marche du 16 avril, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) vient de se doter d’un gouvernement provisoire kabyle. La cérémonie s’est déroulée dans un palais des congrès de Paris archicomble, alors que se tenait le sommet Afrique-France à Nice, en présence de Bouteflika.

Dans son discours, Ferhat Mehenna, le porte-parole du mouvement a lancé d’emblée : « La Kabylie doit être une terre de liberté ». Analysant la situation de la Kabylie depuis l’indépendance il a déclaré « Niés dans notre existence, bafoués dans notre dignité, discriminées sur tous les plans, nous nous sommes vus interdits de notre identité, de notre langue et de notre culture... Spoliés de nos richesses naturelles, nous sommes à ce jour administrés comme des colonisés… »
On sait déjà que ce gouvernement sera composé de représentants, au nombre de 9, et à part égale de trois département les plus important de Kabylie (Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira). On sait aussi que les femmes seront bien représentées. Elles sont au nombre de 2, Djamila Amgoud et Malika Mouaci qui sont chargées de la culture, de la communication et de la solidarité.
Il apparaît clairement que le MAK, à travers ce gouvernement, veut se positionner en tant qu’interlocuteur incontournable en vue d’éventuelles négociations avec le pouvoir d’Alger, sur les contours de cette autonomie qui selon certaines indiscrétions serait acquise.
Le MAK va entreprendre dans les prochains jours des démarches auprès d’autres pays et instances internationales pour obtenir reconnaissance et appui. La seule réaction du côté d’Alger est venue d’Ouyahia. En inaugurant la foire d’Alger, le premier ministre (un Kabyle) a qualifié l’annonce de la formation de ce gouvernement de « tintamarre ». Ce qui nous rappelle le « C’est un chahut de gamins ! » lancé de Paris par un consul d’Algérie lors des manifestations d’octobre 1988.

BAC 2010 en Algérie : la Kabylie haut la main

Pour la 3ème année consécutive, la Kabylie obtient les meilleurs résultats. Tizi Ouzou caracole en tête avec 82% (le record depuis l’indépendance), pour une moyenne nationale de 61,23% (un record aussi), dont 43,49% avec mentions.
En voyant ces résultats, après les perturbations qu’a connues l’année scolaire (10 semaines de grève des enseignants, et bac avancé de 2 autres semaines pour cause de mondial), on ne peut s’empêcher de tiquer. Une fois de plus le politique s’est invité au bac algérien, et tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
Ainsi, Benbouzid pourra s’enorgueillir d’avoir réussi sa réforme. Néanmoins, cela n’enlève en rien au mérite de la Kabylie qui revient en force, après une parenthèse qui a duré plus de 15 ans (années 90 et début des années 2000) pour les raisons qu’on connaît. Le bac 2010 aura aussi confirmé la nette supériorité des filles (64,73% contre 35,27%), le recul du français et de l’Anglais, et les bons résultats en sciences islamiques.
Selon des candidats, les sujets étaient trop faciles, de quoi avoir une majorité de plus de 10. C’est encore politique, de la sorte ils diront que nos enfants sont de bons musulmans, ils s’intéressent à notre religion. Quant aux langues étrangères, pourquoi faire dans un pays où la pensée unique revient en force.
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La Kabylie est-elle victime de l'ostracisme du pouvoir algérien ?

C'est dont sont convaincus le président de l'Assemblée Populaire de la Wilaya (APW), ainsi que les élus locaux RCD. Pour eux, depuis le blocage de la subvention du Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD), au profit Tizi Ouzou, il ne fait plus aucun doute que des « bureaucrates anti-kabyles » continuent à sévir.


Pour rappel, c’est sur la propre initiative de l'APW, que le PNUD a été sollicité pour une subvention pour la protection de l'environnent, et notamment le traitement des ordures ménagères. Il doit mettre fin aux décharges sauvages qui jonchent le territoire du département. Celui-ci a répondu favorablement et un budget de 500 000 dollars a été affecté à son bureau d'Alger, au profit donc de Tizi Ouzou, et n'attend que l'accord des autorités algériennes (ministère des affaires étrangères). Mais voilà, cet aval tarde à venir, ce qui est assimilé à un blocage jusqu'à ce que le délai de 4 mois soit dépassé et que l'argent reparte dans la caisse du PNUD. Cette conviction d'exclusion de la région est conforté par le fait que celui-ci a déjà à financer d'autres projets ailleurs en Algérie, et qu'ils étaient les bienvenus pour les autorités.



Du coup, tous à Tizi Ouzou sont unanimes à croire que leur région est victime d'ostracisme. De leur côté, les élus locaux du RCD croient dur comme fer qu' « il y a une volonté politique manifeste d'empêcher la Kabylie des se développer, en la maintenant dans un état d'insécurité et d'insalubrité ». Le pouvoir ne semble pas apprécier que des élus locaux prennent des initiatives auprès d'organismes internationaux pour régler des problèmes. Il attend peut-être de la Kabylie qu'elle se soumette, pour la faire bénéficier de sa légitime part de développent.



Le président de l'APW a adressé une correspondance à tous les élus de la Wilaya, où il est notamment écrit « Au delà de nos divergences la Kabylie exige de nous mobilisation et solidarité pour mettre en échec les dessous de ces détracteurs... » Il a également appelé lors d'un point de presse la population à se mobiliser pour faire valoir son droit au développement.



Que cherche donc le pouvoir en agissant ainsi? N'y a t-il pas une volonté de nourrir les extrémismes, de pousser la région à la radicalisation? Dans ce cas pour quels desseins?



Par Mus

hamou